samedi 29 août 2015

Le Centre d’Excellence Kofi Annan sur les TIC visite le WoeLab de Lomé

Le 20 Août dernier, une délégation du Centre d’Excellence Kofi Annan sur les TIC (AITI-KACE) conduite par sa Directrice Générale Madame Dorothy Gordon a rendu une visite de courtoisie aux responsables du WoeLab de Lomé.

Au cours de ses échanges avec les jeunes promoteurs du WoeLab, Madame Gordon a tenu tout d’abord à rendre hommage à l’esprit de créativité et d’innovation des jeunes togolais. Elle a ensuite salué l’initiative de l’imprimante 3D du WoeLab et encouragé les promoteurs à renforcer leur coopération avec les autres acteurs de la sous région. A cet effet elle a invité le WoeLab au Business Innovation Week qui aura lieu début septembre à Accra au Ghana.



Le WoeLab est un espace de créativité et d’innovation avec les TIC fondé en 2012 sous le lead d’un jeune architecte de formation passionné par le potentiel des technologies de l’information et de la communication. Le WoeLab est connu au Togo et à l’international pour avoir monter la première imprimante 3D en Afrique à partir d’objets de récupération.

Entreprendre avec les Logiciels Libres en Afrique: Une vingtaine de jeunes formés à Lomé

Du 17 au 21 Août 2015, une vingtaine de jeunes ont pris part à un atelier de formation sur le thème « Entreprendre avec les Logiciels Libres en Afrique » à Lomé.


Cette formation organisée par le Cabinet LMP le Logos, en collaboration avec la Fondation Africaine du Logiciel Libre (FOSSFA) avec l’appui technique et financier du GIZ et du Fond d’Appui aux Initiatives Entrepreneuriales des Jeunes (FAEIJ), avait pour but de présenter le potentiel que représente les logiciels libres pour les jeunes entrepreneurs en Afrique.

Le représentant de la Fondation Africaine du Logiciel Libre (FOSSFA), M. Norbert Glakpé, dans son allocution a insisté sur l’importance capitale que revêt l’utilisation des logiciels libres pour le développement des jeunes entreprises en Afrique. Le caractère ouvert des licences de ces logiciels assure aux jeunes entrepreneurs un investissement durable et à moindre coût dans l’infrastructure logiciel de leur entreprise a-t-il insisté. Il a par ailleurs  souhaité plus de formation à l’intention des jeunes pour le développement de l’Afrique, sans toutefois oublier de rappeler le caractère panafricain de la Fondation et les diverses actions de promotion du logiciel libre menée sur le continent depuis 2002.

Par ailleurs, des formateurs éminents tels que le Dr Venant Palanga et M. Anani Atadegnon ont encadré cette formation. Les participants ont également reçu la visite de Mme Dorothy Gordon, Directrice Générale du Centre d’Excellence Kofi Anan sur les Technologies de l’Information et de la Communication basé à Accra au Ghana, siège de FOSSFA.

Il faut rappeler que cette formation locale fait suite à la formation des formateurs francophones qui a eu lieu à Dakar en septembre 2012.

jeudi 5 mars 2015

Au Togo, Internet c’est pour le meilleur…


En Avril 2011 (il y a bientôt 4 ans donc) à la salle CEDEAO du CASEF, une soixantaine de togolais représentants diverses catégories actrices du développement de l’Internet au Togo, rêvaient pour le meilleur. Depuis lors, beaucoup d’eaux ont coulé sous le pont: l’adoption de la loi sur les communications électroniques, la publication du Document de Politique Sectorielle sur la Stratégie de Promotion des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) 2011-2015, la mise au goût du jour du fameux Rapport sur l’e-administration au Togo… Que reste-t-il aujourd’hui de cette vision prométhéenne de l’Internet au Togo que je vous propose en verbatim ci-dessous?
« 1. L'accès haut débit d’une capacité d'au moins 100 Mbps est abordable, facile à acquérir, omniprésent et disponible sur les terminaux mobiles grâce à des points d’accès à l’Internet sans fil répartis dans la capitale Lomé et disponible dans toutes les zones urbaines et rurales. Le pays tout entier est couvert par un réseau sans fil qui s’est propagé de manière similaire à la couverture mobile GSM existante.

2. Au moins 80% des services publics, y compris les applications gouvernementales et près de 30% des activités domestiques telles que les transactions économiques de bas niveau (services de paiement mobile) sont effectuées en ligne.

3. 80% de la population utilisent l'accès qui leur est offert, avec au moins 50% des étudiants capables d'accéder aux contenus éducatifs depuis leurs maisons et 80% des écoles sont connectées.

4. Les questions qui ont un impact négatif sur les ressources critiques de l'Internet, tels que la disponibilité des adresses IP, (la sécurité des serveurs de noms -DNS) sont de vieux souvenirs depuis que IPv6 et (DNSSEC) ont été déployés.

5. Le coût du transit Internet a été ramené à sa portion locale depuis que le trafic Internet est acheminé localement par des points d'échange Internet déployées et fonctionnelles (IXP); et la télévision et la radio par Internet à la demande abondent pour répondre à toutes sortes de programmes, le contenu local et les besoins de divertissement. Le “triple play“ (données, voix et vidéo) est livré à un coût abordable pour tous.

6. Le gouvernement facilite et participe à un espace élargi de dialogue sur les politiques publiques d’envergure qui permet aux citoyens de l’informer de leurs besoins et des services. Les applications de E-santé et le e-gouvernance résultent de ces interactions. (Le .tg est la marque de fabrique de tous les sites web institutionnels et adopté largement par les togolais). Le paysage politique est favorable à l'innovation technologique et la croissance (est tirée par le haut par le développement du numérique).

7. Comme l'accès à la large bande (le très haut débit) s’intègre dans les écoles à tous les niveaux (du primaire à l’université) et à travers le pays, l'Internet comme pilier du développement devient plus flagrant pour le gouvernement et la population.

8. Le contenu local produit et utilisé par les populations du pays continue de croître à hauteur de 20% (l’an).

9. Les affaires et les services bancaires deviennent pleinement accessibles par Internet et les transactions ont lieu sur les appareils mobiles.

10. Il devient de plus en plus nécessaire d'endiguer la croissance de la criminalité en ligne, c’est pourquoi la brigade anti-cybercriminalité a été mis en place comme action préventive. »